Au Togo, à la suite des manifestations qui se sont déroulées les 26, 27 et 28 juin 2025 dans certains quartiers de Lomé, plusieurs individus ont été interpellés.
Les motifs exacts de ces arrestations n’ont pas encore été précisés, mais les personnes concernées ont été déférées au parquet.Certains des manifestants arrêtés connaissent déjà leur sort, tandis que d’autres attendent une décision dans les jours à venir.
Un collectif de six avocats s’est formé pour assurer leur défense lors d’un procès à venir.
« Une partie des personnes interpellées lors des manifestations de la semaine dernière a été déférée au parquet. Le procureur et ses substituts ont examiné chaque dossier individuellement. Actuellement, 27 personnes sont détenues à la DCPJ, dont 9 ont été libérées. Par ailleurs, 22 autres sont gardées à la BRI, parmi lesquelles 9 ont également été relâchées. Un procès est prévu dans les prochains jours pour juger les personnes encore détenues, et nous serons à leurs côtés pour assurer leur défense. D’autres individus, apparemment retenus au SCRIC, devraient être déférés sous peu, et nous aviserons en conséquence. », a confié Me Célestin Agbogan, l’un des avocats de la défense.
Pour rappel, dans un communiqué officiel, le gouvernement togolais a annoncé qu’il va mobiliser tous les mécanismes de coopération pénale internationale pour traduire en justice les instigateurs des manifestations, les commanditaires, ainsi que les auteurs de campagnes de désinformation, d’intoxication et de manipulation incitant à la haine, à la violence, à l’affrontement et à la sédition.