Au Togo, les prochains investissements de la Banque Mondiale vont toucher les secteurs à fort impact économique et social en particulier l’agriculture. Une priorité sera accordée aux filières porteuses notamment le soja et le maïs.
L’information est donnée ce mercredi au chef de l’Etat Faure Gnassingbé par Marie-Chantal Uwanyiligira, Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire et la Guinée.
« Le chef de l’Etat met un accent remarquable sur le secteur agricole, le plus favorable aux investissements. Le Togo a des surproduits dans les filières soja et maïs. Nous avons effectué une mission particulière pour voir comment favoriser le développement de ces filières porteuses dans les ZAAP. L’idée est de passer à une agriculture commerciale pour créer les revenus au niveau des paysans avec l’appui de la Banque mondiale, de la SFI et du MIGA. La Banque mondiale va accompagner le pays dans la mise en œuvre de ce programme avec une enveloppe d’environ 300 millions de dollars », a précisé Madame Marie-Chantal Uwanyiligira.
La Banque mondiale s’engage à renforcer l’impact de ses initiatives sur le quotidien des populations togolaises en soutenant la mise en œuvre de nouveaux projets dans des secteurs stratégiques liés à l’agriculture, tels que la connectivité, l’énergie électrique et le numérique.
Ces nouveaux programmes résultent de la diplomatie proactive du Président de la République, Faure Gnassingbé, et de sa volonté affirmée de relever les défis de développement économique et social du Togo.
À ce jour, l’engagement total de la Banque mondiale en faveur du pays dépasse les mille milliards de dollars américains, couvrant quatre grands domaines : les infrastructures, le développement durable, le développement humain, ainsi que l’économie et la compétitivité.
Cet appui financier devrait encore croître dans le cadre du nouveau Partenariat stratégique prévu pour la période 2025-2029. Il s’inscrit dans une dynamique positive marquée par l’approbation historique, le 10 décembre dernier, d’un soutien budgétaire de 200 millions de dollars (plus de 124 milliards de FCFA).
Ce financement vise principalement à promouvoir une agriculture durable, à accélérer l’électrification rurale, à intensifier l’action climatique, à renforcer le capital humain et la résilience des populations vulnérables, tout en œuvrant à réduire les risques fiscaux et à restaurer l’équilibre budgétaire du pays.