Le Sommet Italie-Afrique a débuté ce lundi à Rome, rassemblant plusieurs chefs d’État et de gouvernement. La délégation togolaise est représentée par le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey. Au cours de ce sommet, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni prévoit de dévoiler des accords énergétiques en échange d’une coopération renforcée en matière de migrations.
L’enjeu majeur de cette conférence est la présentation du “plan Mattei”, nommé d’après Enrico Mattei, fondateur de l’Eni (le géant énergétique public italien). Dans les années 1950, Mattei préconisait un rapport de coopération avec les pays africains, visant à les aider à développer leurs ressources naturelles.
L’Italie, qui assure la présidence du G7 cette année, s’est engagée à placer le développement de l’Afrique au cœur de son mandat, cherchant ainsi à renforcer son influence sur un continent où des puissances telles que la Chine, la Russie, la Turquie, l’Inde et le Japon ont accru leur poids politique.
Plus de 25 pays, représentés par des délégations comprenant des chefs d’État et des représentants des agences des Nations unies, ainsi que des institutions internationales telles que le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et le Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU, sont attendus au Sénat.
Parmi les personnalités annoncées figurent les présidents de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, de la Tunisie, Kais Saied, du Sénégal, Macky Sall, ainsi que des représentants des Comores, de la République du Congo, de l’Érythrée, du Ghana, du Kenya, de la Mauritanie, du Mozambique et du Zimbabwe.
Rome aspire à impliquer l’ensemble de ces acteurs internationaux dans la concrétisation de son plan, qui couvre divers domaines de développement tels que l’éducation, les systèmes de santé et l’accès à l’eau.