Le Togo participe depuis ce mercredi 13 mars 2024 à New York aux États-Unis à la 68e session de la commission de la condition de la femme. La délégation togolaise est conduite par Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation.
À l’ouverture des travaux, elle a dans son intervention, vanté les efforts du Togo en matière de la promotion de la femme et son bien-être.
Dans sa politique, le président togolais, Faure Gnassingbé, a mis en place des stratégies en faveur de l’autonomisation de la femme et de la fille pour favoriser un développement inclusif et durable. Ce qui a permis au pays d’enregistrer d’énormes progrès.
Au plan juridique, le Togo a révisé le code des personnes et de la famille de 2022, abrogeant les dispositions relatives au délai de viduité et qui prend en compte les questions relatives à la reconnaissance de la contribution non monétaire de la femme dans le ménage lors de la dissolution du mariage. Le nouveau code pénal de 2022, punit le viol, le harcèlement sexuel, les discriminations et les violences à l’égard des femmes.
En ce qui concerne, le code du travail, la protection de l’emploi de la femme salariée pendant la période de grossesse, de l’accouchement, du congé de maternité et de l’allaitement a été renforcée pour lui permettre de bénéficier de la totalité de son salaire pendant les congés de maternité.
La loi portant le code foncier et domanial de 2018 assure l’égalité de droit homme/femme en matière foncière.
Au plan économique, le gouvernement a initié en 2014, le Fonds national de la finance inclusive. Le bilan de 10 ans de parcours de ce mécanisme a permis d’octroyer des crédits à 1 868 017 de personnes, dont 1 214 211 femmes.
Le Togo a pris d’autres mesures allant dans le sens du renforcement de l’autonomisation économique des femmes et des filles. On peut citer entre autres, le programme de filets sociaux et services de base, dont 196 463 ménages ont bénéficié de transferts monétaires, et 185 389 femmes sont bénéficiaires directes.
En ce qui concerne le leadership et de la participation des femmes à la prise de décision, la ministre Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, a souligné les progrès du Togo, en citant le gouvernement actuel et l’Assemblée nationale dirigés par des femmes.
Enfin, la ministre a fait mention des défis qui restent à relever. Entre autres défis, le maintien des filles dans le cursus scolaire et surtout dans les filières scientifiques et industrielles, la réduction de l’impact des pesanteurs socioculturelles liés au statut de la femme, la lutte contre les violences basées sur le genre.
En perspectives, le chef de l’État est engagé à renforcer ses actions de mobilisation de ressources pour l’extension et la mise à échelle des mesures et programmes pour le bien-être des femmes et des filles.