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Politique : L’ appel incessant de Mémounatou Ibrahima

par Nouvel Angle
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Les efforts de médiation visant à réintégrer le Burkina Faso, le Niger et le Mali au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) semblent au point mort.

Ces trois pays, qui ont quitté officiellement l’organisation sous-régionale le 29 janvier dernier, disposent d’une période transitoire s’étendant jusqu’au 26 juillet 2025 pour envisager un retour au sein de la CEDEAO.

Dans la foulée, le mandat supplémentaire de six mois, confié en décembre 2024 au président togolais Faure Gnassingbé et à son homologue sénégalais Diomaye Faye pour favoriser le dialogue entre la CEDEAO et l’Alliance des États du Sahel (AES), approche à son terme.

De son côté, le président ghanéen John Dramani Mahama s’est montré optimiste en mars dernier, exprimant son espoir de voir les pays de l’AES réintégrer la CEDEAO.

“Il y a toujours la possibilité de ramener nos pays frères à la maison”, avait-il affirmé lors d’une visite chez son homologue ivoirien Alassane Ouattara.

Récemment, le président du Ghana s’est rendu au Burkina Faso, au Mali et au Niger, une visite qui lui a permis de réaffirmer son souhait de promouvoir des relations harmonieuses entre l’Alliance des États du Sahel (AES) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Bien que la situation reste inchangée, Mémounatou Ibrahima, présidente du parlement de la CEDEAO, a profité de sa présence à la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire de l’année de l’Assemblée nationale togolaise, où elle était invitée, pour adresser un appel aux présidents burkinabè, malien et nigérien. Elle les a exhortés à réintégrer leurs pays au sein de l’organisation sous-régionale.

“À une période où notre région est confrontée aux triples défis sécuritaires, économiques et socio-politique, notre organisation commune a besoin de l’unité de tous ses membres et de leur cohésion. Unie, la CEDEAO est plus résiliente. Cette vision des pères fondateurs qui constitue un héritage incommensurable ne doit pas nous laisser indifférent. L’unité renforcée de tous ses membres constitue la réponse idéale au fléau qui secoue notre sous-région. C’est dans cet esprit que je lance une fois encore un appel aux Etats frères du Burkina Faso, du Mali et du Niger à se remémorer la vision partagée des pères fondateurs et à envisager leur retour au sein de notre organisation commune afin que nous puissions apporter une réponse ferme, appropriée et durable aux ennemis du développement de notre sous-région. “, a déclaré Mémounatou Ibrahima, présidente du parlement de la CEDEAO.

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