Trois jours après la fin de la première session extraordinaire de 2025, les députés togolais ont repris ce mardi le chemin de l’Assemblée nationale. Sur les 113 députés élus, 87 ont répondu à l’appel du président de l’Assemblée, Kodjo Adédzé, pour l’ouverture de la première session ordinaire de l’année.
Les travaux ont débuté par une cérémonie officielle, conforme à l’article 12 de la Constitution du 6 mai 2024. Parmi les invités figuraient Mémounatou Ibrahima, présidente du parlement de la CEDEAO, Bernard Ahiafor, premier vice-président du parlement ghanéen, ainsi que des membres du gouvernement, du corps diplomatique, et des autorités politiques, administratives, judiciaires, religieuses et traditionnelles.
Prévue pour durer trois mois, cette session permettra aux députés d’examiner des lois organiques, d’élire les membres des nouvelles institutions républicaines et des autorités administratives indépendantes relevant de l’Assemblée nationale. Ils prendront également part à quatre rencontres interparlementaires majeures.
À cette occasion, le président de l’Assemblée a prononcé un discours dans lequel il a adressé un message fort à ses collègues députés.
« Le Togo, notre pays franchit un cap majeur sur le plan institutionnel avec l’entrée en fonction effective du Sénat conformément aux prescription de la nouvelle constitution. En ce moment charnière de notre histoire constitutionnelle, il nous incombe de faire preuve d’une détermination sans faille et d’un engagement total envers les devoirs qui nous sont confiés. Honorables députés chers collègues, l’histoire nous jugera sur nos actes », a déclaré Kodjo Adédzé, à l’ouverture de la session.
Il est important de noter que cette première session ordinaire de l’année débute dans un contexte politique singulier, marqué notamment par l’instauration effective du régime parlementaire.