Le Burkina Faso, le Mali et la Guinée, souhaitent la levée de leur suspension par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Africaine (UA).
Ils avaient été suspendus de ces deux organisations après les prises de pouvoir successives par des militaires en 2020, 2021 et 2022. Le Mali et la Guinée avaient de plus été soumis à d’autres sanctions, partiellement levées.
Dans une déclaration conjointe à l’issue d’une rencontre de leurs ministres des affaires étrangères jeudi à Ouagadougou, ces trois pays ont convenu de mutualiser leurs efforts et d’entreprendre des initiatives communes pour la levée des mesures de suspension et autres restrictions prises par les deux institutions.
En outre, ils ont déploré les sanctions imposées de façon mécanique qui ne tiennent pas compte des causes profondes et complexes des changements politiques.
À cet effet, ils ont indiqué que ces décisions de suspension empêchent la participation de leurs pays aux instances statutaires de la CEDEAO et de l’Union Africaine et particulièrement celles traitant des défis majeurs auxquels ils sont plus concernés tels l’insécurité, les questions humanitaires et de développement économique et durable.