Le gouvernement togolais prévoit, pour l’année 2025, un ambitieux plan de recrutement au sein de la fonction publique. Plus de 14 000 nouveaux agents seront intégrés afin de répondre aux besoins croissants en personnel dans des secteurs clés tels que l’éducation, la santé et les finances. Cette initiative inclut également un renforcement des capacités administratives du pays.
D’après les données fournies par le ministère de la Réforme du service public et du travail, l’enseignement sera le principal bénéficiaire de ces recrutements, avec environ 8 000 postes à pourvoir. Ce chiffre représente près de 57 % du total des nouvelles recrues et inclut 4 400 postes déjà en cours de recrutement, auxquels viendront s’ajouter 3 600 supplémentaires en 2025.
Le secteur de la santé connaîtra également un renforcement significatif avec l’ajout de plus de 2 400 agents. Cet effort vise à améliorer l’accès aux soins, notamment dans les zones rurales, tout en soutenant la mise en œuvre de l’Assurance Maladie Universelle (AMU), un projet phare du gouvernement.
En outre, le domaine des finances, essentiel pour la gestion économique et budgétaire du pays, bénéficiera de 800 nouvelles recrues. Ces embauches contribueront à renforcer les capacités administratives dans ce secteur stratégique.
L’École Nationale d’Administration (ENA) jouera un rôle déterminant en formant une centaine de nouveaux diplômés, participant ainsi à la modernisation et à la professionnalisation de l’administration publique. Par ailleurs, un recrutement général de 2 725 agents est déjà en cours.
Compte tenu des 1 300 départs à la retraite prévus pour 2025, le solde net des emplois dans la fonction publique sera d’environ 12 800 nouveaux agents, portant le total des fonctionnaires à près de 84 000 d’ici la fin de l’année.
Ce vaste plan de recrutement s’inscrit dans une stratégie globale visant à dynamiser les services publics et à répondre aux attentes des citoyens dans des secteurs essentiels. Il témoigne également de l’engagement du gouvernement togolais à réduire le chômage et à renforcer les capacités de l’État pour soutenir le développement socio-économique du pays.