Au Togo, chaque résident qu’il soit de nationalité togolaise ou étrangère doit désormais être identifié par un numéro d’identification unique (NIU). Ainsi en a décidé le gouvernement au cours de sa dernière du conseil des Ministres, la première après la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 22 février 2020.
C’est à travers l’adoption d’un projet de loi afférent à cette réforme qui vise notamment une meilleure planification de la prise en compte des besoins de chaque citoyen tant au plan social que sécuritaire, économique et autres.
Elle consiste à attribuer à toute personne physique de nationalité togolaise ou rédisant au Togo, un numéro d’identification unique (NIU) sur la base de ses données démographiques et biométriques.
“Le processus de dématérialisation des services publics est engagé depuis quelques années par le Gouvernement afin de faciliter la fourniture ciblée des services publics et sociaux. Aussi de renforcer l’inclusion des populations conformément à l’axe 3 du Plan national de développement, a rendu indispensable l’identification biométrique des personnes physiques”, souligne le communiqué ayant sanctionné les travaux du Conseil des ministres.
Ces données ainsi que les NIU permettront de générer une base de données centrale, sécurisée qui servira de référence pour la vérification de l’identité des bénéficiaires des services publics, privés ou sociaux.
Selon le communiqué, les mécanismes d’identification en cours, tant sur le plan social que sécuritaire ou même en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux, restent perfectibles.
“Elle est une étape fondamentale pour l’élaboration de projets nationaux structurants et facilitera, notamment la mise en place d’un registre social unique et la couverture maladie universelle”, précise le communiqué.
L’identification biométrique permettra à long terme d’assurer le suivi administratif du citoyen, de simplifier la mise à jour du fichier électoral, de réduire les fraudes dans le secteur financier et de faciliter l’accès aux services de santé ainsi que le ciblage des bénéficiaires des aides dans le secteur social.
Bernadette A.