Élu pour un mandat de 4 ans, le Président du Ghana, John Dramani Mahama a placé l’unité régionale au cœur de ses priorités, particulièrement au sein de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest. Bien avant son investiture le 7 janvier 2025, il a réaffirmé son engagement à renforcer la coopération entre le Ghana et les autres nations d’Afrique de l’Ouest, en insistant sur l’importance des relations avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Dans un contexte régional marqué par des crises entre la CEDEAO et l’Alliance des États du Sahel, il a exprimé son souhait de maintenir un dialogue ouvert avec les dirigeants de ces trois pays malgré les tensions actuelles.
En visite d’amitié et de travail ce mercredi chez son homologue de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, le président ghanéen s’est montré optimiste quant à un éventuel retour du Burkina Faso, Niger et Mali au sein de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest.
« Il y a toujours la possibilité de ramener nos pays frères à la maison. Il est bon de rester dans un groupe de quinze que de rester dans un groupe de trois. Ce sont des pays qui comptent dans la sous-région et la sous-région a une importance pour ces pays-là dans la mesure où il y a des populations de ces pays qui sont en Côte d’ivoire. Il y a aussi des populations de ces pays-là qui souffrent sur les lignes de frontières et je pense qu’il y a toujours des choses à faire parce qu’il y a un intérêt économique à gagner dans la CEDEAO », a déclaré John Dramani Mahama.
Et de renchérir lors du point de presse conjoint, le président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara.
« Je voudrais aussi lancer un appel aux pays de l’AES que nous sommes mieux à quinze qu’à trois. Je souhaite que l’appel du président Mahama soit entendu par ces trois pays frères, et que nous puissions continuer dans le CEDEAO », a-t-il lancé.