Les célèbres Nana-Benz, pionnières du commerce des pagnes wax hollandais au Togo entre les années 1960 et 1980, bénéficieront désormais du soutien du Groupe de la Banque Mondiale. Cette collaboration vise à renforcer leur rôle dans l’entrepreneuriat féminin.
Une rencontre importante s’est tenue le 20 septembre dernier à Lomé entre des représentants de la Banque Mondiale et les autorités togolaises, au cours de laquelle l’accent a été mis sur l’entrepreneuriat féminin et les questions de genre. Les discussions ont porté sur les types de partenariats envisageables pour soutenir et promouvoir les Nana-Benz.
L’objectif de la Banque Mondiale est d’aider ces femmes à faire émerger une nouvelle génération d’entrepreneures grâce à des financements pour des initiatives novatrices. En soutenant leurs activités, l’institution entend dynamiser le secteur des affaires au Togo.
Les Nana-Benz ont exprimé leur reconnaissance pour cette initiative conjointe du gouvernement togolais et du Groupe de la Banque Mondiale. Elles ont également remercié le président Faure Gnassingbé pour son engagement constant en faveur de l’entrepreneuriat féminin, soulignant les progrès réalisés dans ce domaine à l’échelle continentale.
Sandra Ablamba Johnson, gouverneure du Togo auprès de la Banque Mondiale, a, pour sa part, salué l’engagement de ces femmes qui ont contribué au développement économique et social du pays par leur sens des responsabilités et leur persévérance.
Selon le rapport “Women, Business and Law 2024” du Groupe de la Banque Mondiale, le Togo a enregistré des avancées impressionnantes avec un score de 97,5 sur 100, ce qui en fait le pays africain le mieux classé dans ce domaine.
Il faut noter que la rencontre a été présidée par Sandra Ablamba Johnson, secrétaire générale de la présidence de la République, en présence de plusieurs membres du gouvernement. Y ont également pris part Marie-Chantal Uwanyiligira, Directrice des opérations de la Banque Mondiale pour le Togo, Trina Haque, Directrice régionale du développement humain pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, ainsi que Hana Brixi, Directrice générale du Secteur genre.