L’Assemblée nationale a examiné le 30 juin dernier, le Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle (DPBEP) pour la période 2024-2026.
Le document définit sur une période de 3 ans la trajectoire des finances publiques et les orientations de la politique publique de développement du gouvernement. Il servira de guide pour l’élaboration de la loi de finances exercice 2024.
Les orientations et perspectives des finances publiques pour la période 2024-2026 reposent principalement sur les actions de la politique budgétaire et les hypothèses macroéconomiques. Les recettes budgétaires augmenteraient de 12,9% par rapport à 2022, passant de 1 187,2 milliards en 2023 à 1 223,9 milliards en 2024, 1 298 milliards en 2025 et 1 429,3 milliards en 2026, représentant en moyenne 19,8% du PIB sur la période.
Les dépenses budgétaires atteindraient 1 497,1 milliards en 2024, 1 496,6 milliards en 2025 et 1 639 milliards en 2026, représentant en moyenne 23,3 % du PIB sur la période.
Les charges de trésorerie, comprenant les amortissements de la dette intérieure et extérieure, représenteraient en moyenne 7,5 % du PIB sur la période. Les ressources de trésorerie passeraient de 689,4 milliards à 714,3 milliards et 776,8 milliards pour les années 2024, 2025 et 2025, soit une hausse moyenne de 6,2 % sur la période.
Selon Sani Yaya, ministre de l’Économie et des Finances, l’économie togolaise se porte bien comparativement aux autres pays de la sous-région. L’analyse du DPBEP 2024-2026 indique un taux de croissance moyen de 6,9 %.
Dans la zone UEMOA, malgré les multiples crises, la croissance économique de l’Union est estimée à 5,7 % en 2022 contre 5,9% en 2021.
En rappel, le DPBEP est un outil qui vise à orienter une gestion budgétaire efficace et transparente. Il a été institué par la loi organique n°2014-013 du 27 juin 2014 relative aux lois de finances (LOLF), notamment en son article 52.