Au Togo, le gouvernement cherche à préserver le secteur de l’élevage en luttant contre la multiplication des médicaments vétérinaires contrefaits.
Cette démarche vise à prévenir les effets néfastes de ces produits, qui menacent la santé du bétail, compromettent la production annuelle et impactent à la fois la sécurité alimentaire et la santé humaine.
La prolifération de ces faux médicaments, souvent manipulés par des individus non autorisés, préoccupe le ministre d’État chargé des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance, Yark Damehame.
Pour y remédier, il annonce le lancement de contrôles inopinés et stricts, qui seront effectués en collaboration avec les forces de l’ordre, dans les marchés et aux principaux points de vente.
Le ministre souligne que la commercialisation, la distribution et l’utilisation des médicaments vétérinaires sont des activités exclusivement réservées aux professionnels agréés du secteur. Toute personne ou entité non autorisée impliquée dans l’importation, la distribution ou la vente de ces produits frauduleux s’expose à des sanctions sévères conformément à la loi.
Yark Damehame appelle également les éleveurs et les professionnels à s’approvisionner uniquement auprès des fournisseurs autorisés et invite la population à dénoncer toute activité suspecte aux autorités compétentes.
Il rappelle enfin que la vente de médicaments vétérinaires est encadrée par des textes réglementaires stricts, notamment la loi n° 98-019 du 23 décembre 1998 sur l’exercice de la profession vétérinaire et le décret n° 2012-015/PR relatif à la pharmacie vétérinaire au Togo.