Un forum régional sur l’éducation des filles et l’autonomisation économique des femmes se tient depuis mardi 25 février 2025 au Togo. L’activité, organisée par le Groupe de la Banque mondiale en collaboration avec la Fondation Brazzaville, réunit dans la capitale togolaise les organisations de la société civile (OSC) de 22 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Les réflexions tournent autour du thème : “l’éducation des filles et l’autonomisation économique des femmes comme levier de développement en Afrique de l’Ouest et du Centre”.
Dans son intervention, le Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, a salué les efforts du Togo pour assurer une éducation de qualité aux filles sur toute l’étendue du territoire national. Il a particulièrement félicité le pays pour les réformes dans la formulation de ses programmes.
Le Togo, s’est engagé dans l’investissement dans le capital humain, notamment, les jeunes et les femmes, moteurs de développement économique et social. La promotion du genre et l’équité sociale inscrites dans la feuille de route gouvernementale, ont permis au Togo d’être reconnu parmi les meilleurs pour ses avancées.
Dans le domaine de l’accès à l’éducation, le taux net de scolarisation des filles au primaire est passé de 93,4% en 2015 à 98,5% en 2024 avec une parité fille/garçon de 1,01 montrant que les filles sont scolarisées dans les mêmes proportions que les garçons.
Dans l’enseignement secondaire, le taux net de scolarisation est passé de 40,08% en 2015 à 57,48% en 2024. Le taux d’achèvement au primaire pour les filles est passé de 83,3% en 2015 à 95,7 en 2024 et au collège, de 33,7% en 2015 à 59,3 en 2024.
« Lorsqu’une fille reçoit une éducation, elle devient une source de transformation pour elle-même, pour sa famille et pour la communauté. L’éducation permet ainsi à une multitude de jeunes filles de réaliser leur rêve et de véritablement contribuer au développement de leur pays. De même, l’autonomisation des femmes est essentielle à la construction de sociétés plus justes, résilientes et prospères », a déclaré le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.