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Infrastructures en Afrique : Faure Gnassingbé plaide pour mobiliser le capital africain

par Nouvel Angle
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Le Président du Conseil, Faure Gnassingbé, participe depuis le mardi 28 octobre, en Angola, au 3ᵉ Sommet de Luanda sur le financement des infrastructures en Afrique. Placés sous le thème « Capitaux, corridors, commerce : investir dans les infrastructures pour la ZLECAf et la prospérité partagée », ces travaux réunissent les dirigeants du continent pour explorer les opportunités d’investissement stratégique en phase avec les ambitions de l’Union africaine et échanger leurs perspectives.

Champion du Marché unique du transport aérien africain (MUTAA), le Président du Conseil a exposé à ses homologues et aux investisseurs ses convictions, structurées autour de quatre axes majeurs, afin de transformer ces ambitions en investissements concrets.
« Notre continent regorge de ressources financières considérables, logées dans nos fonds de pension, nos fonds souverains, nos compagnies d’assurance et notre épargne domestique. Pourtant, une large part de ce capital reste sous-investie ou orientée hors d’Afrique, souvent dans des actifs à faible impact productif. Il est urgent d’inverser cette tendance en créant des mécanismes pour diriger ces ressources africaines vers nos infrastructures régionales, industrielles et énergétiques », a déclaré Faure Gnassingbé.

Il a ajouté : « Nous devons consolider nos banques nationales de développement, dynamiser nos marchés de capitaux et affiner nos partenariats. Les institutions africaines jouent un rôle pivotal : mutualiser les risques, agréger les financements et inspirer confiance. Car le financement de nos infrastructures ne dépendra pas uniquement de l’aide extérieure ; il repose sur notre capacité à mobiliser nos propres ressources pour édifier l’Afrique que nous aspirons à bâtir. »

Pour le dirigeant togolais, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ne pourra se concrétiser sans infrastructures performantes et interconnectées. « Notre ambition est de transformer la ZLECAf en un espace économique tangible. Ce projet historique a jeté les bases juridiques d’un marché continental. Mais sans infrastructures efficaces, il demeurera théorique. Il nous faut des connexions réelles : routes fluides, ports performants, énergie stable, réseaux numériques interopérables. Chaque corridor opérationnel représente un bond vers une Afrique intégrée », a-t-il souligné.

Enfin, le Président du Conseil a plaidé pour une approche durable : « Construire est une avancée, mais construire de manière optimale est indispensable. Nos infrastructures doivent être résilientes, durables et bien entretenues, capables de résister aux chocs climatiques, d’intégrer les énergies propres et de soutenir la transition verte du continent. Elles exigent une gouvernance rigoureuse. »

Il a rappelé que l’Afrique ne manque ni d’idées ni de volonté, mais d’une coordination renforcée et d’une confiance accrue entre États. « Le Togo s’engage résolument à contribuer à cette vision commune », a-t-il conclu. Les travaux se poursuivront jusqu’au 31 octobre.

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