Des soldats de la garde nationale de Guinée-Bissau ont échangé des coups de feu ce vendredi matin avec les forces spéciales. Ils surviennent suite à la libération des ministre de l’Économie et des Finances et de la justice, après leur audition sur un retrait d’une somme de 10 millions de dollars des caisses de l’État.
Les sources militaires et du renseignement ont indiqué que les forces spéciales sont intervenues contre la garde nationale après plusieurs tentatives de médiation infructueuses. Il s’en est suivi un échange de tirs avant que le calme ne revienne, ont-elles ajouté.
Ces événements surviennent alors que le président Umaro Sissoco Embalo, élu en décembre 2019 pour cinq ans, se trouve à Dubaï pour assister à la 28e Conférence des Nations unies sur le climat (COP28).
La Guinée-Bissau est un petit pays pauvre de l’Afrique de l’Ouest. Il souffre d’une instabilité politique chronique et a été victime depuis son indépendance du Portugal en 1974 d’une kyrielle de coups de force, la dernière en février 2022.