Le Front populaire Ivoirien(FPI) de Pascal Affi N’guessan et le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix, du président Alassane Ouattara, ont signé mardi, un accord de partenariat pour la réconciliation nationale, la cohésion sociale et la démocratie.
Porte-parole d’une partie de l’opposition qui ne reconnaissait pas la réélection du président Alassane Ouattara pour un troisième mandat controversé lors du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, Pascal Affi N’Guessan avait participé à la proclamation d’un Conseil national de transition, censé remplacer le régime.
Cela lui avait valu une arrestation en novembre 2020, une détention pendant près de deux mois et poursuite avec d’autres opposants pour complot contre l’autorité de l’État, mouvement insurrectionnel, assassinat et actes de terrorisme.
«Nous notons tous que les plaies ne sont pas toutes cicatrisées, parce que nous n’avons pas su aller au bout d’un processus de réconciliation sincère. Certes, la Côte d’Ivoire ne brûle pas, mais les braises ne sont pas éteintes. Et tant qu’il reste une braise, chacun le sait, le feu peut repartir si certains soufflent habilement », a déclaré Affi N’guessan pour justifier la signature de l’accord avec le parti au pouvoir.
L’ancien proche de Laurent Gbagbo a également estimé que la réconciliation impose de pardonner pour surmonter les déchirures et les drames du passé, ajoutant : “Quoi qu’il soit arrivé par le passé, l’exigence d’un avenir commun doit l’emporter sur le désir de vengeance”.
À l’approche des élections régionales et municipales du 2 septembre, Affi N’Guessan a ajouté que le partenariat signé mardi n’était pas un accord électoral.
