Les ministres en charge des infrastructures routières de la Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et du Nigeria, pays concernés par le corridor Abidjan-Lagos étaient à Lomé la semaine dernière.
Ils ont pris lors d’une rencontre, des engagements en vue d’accélérer le projet de développement de l’autoroute du corridor Abidjan-Lagos, exécuté il y a huit ans déjà.
Les autorités, les experts et des partenaires financiers de ce programme d’intégration économique régionale, ont délibéré sur les étapes à suivre.
Il s’est agi pour eux de plancher sur le planning d’achèvement d’études des dernières phases, les aménagements spécifiques à revoir en ce qui concerne les postes de contrôles juxtaposés, les zones de libre-échange, les mesures de prévention des emprises, et les recommandations de la dernière réunion entre autres.
Le corridor Abidjan-Lagos est long de plus de 1 000 km et prévu pour relier les villes d’Abidjan, Accra, Lomé, Cotonou et Lagos et leurs ports.
Une fois achevé, il sera une autoroute à six voies à deux chaussées et permettra de faciliter les échanges sur un axe qui transporte par an environ 44 millions de personnes et 130 millions de tonnes de marchandises, soit 70 % du trafic ouest-africain.