Le Togo franchit un cap important dans sa transition énergétique avec la signature, le mercredi 4 décembre, de deux accords stratégiques avec l’association RELP et le groupe chinois Haier. Ces partenariats, noués dans le cadre du premier Sommet de la Coopération énergétique en Afrique de l’Ouest (WA-ECS), visent à renforcer le stockage d’énergie solaire et à intégrer des technologies avancées pour améliorer l’efficacité énergétique nationale.
Le premier accord, conclu avec RELP, spécialiste des énergies renouvelables, prévoit l’installation de dispositifs modernes de stockage, tels que des systèmes de batteries (Battery Energy Storage System, BESS). Ces technologies permettront de conserver l’énergie excédentaire produite pendant les heures de forte production solaire et de la redistribuer lorsque la production est faible.
Ce partenariat contribuera à optimiser les infrastructures existantes, comme la centrale solaire de Blitta, tout en soutenant les projets futurs à Sokodé, Dapaong et Awandjélo (Kara). « Grâce à cette collaboration avec RELP, nous pourrons augmenter notre capacité de stockage et accélérer notre transition énergétique, dans l’objectif d’atteindre 50 % d’énergies renouvelables dans notre mix énergétique d’ici 2030 », a déclaré le ministre de l’Énergie, Robert Eklo, qui a signé l’accord au nom du gouvernement togolais.
Le second accord, signé avec le groupe chinois Haier, vise à intégrer des solutions technologiques avancées dans le réseau énergétique du Togo. Ce protocole s’inscrit dans la dynamique du Forum Sino-Africain (FOCAC) tenu en septembre à Pékin, où le Togo et la Chine ont renforcé leur coopération.
Haier apportera son expertise pour développer des projets photovoltaïques et améliorera les systèmes de stockage et de distribution d’énergie, contribuant ainsi à la modernisation des infrastructures énergétiques nationales.
Ces deux accords complètent celui signé plus tôt dans la semaine avec l’entreprise américaine Nano Nuclear Energy. Ces partenariats reflètent l’ambition du Togo de garantir un accès universel à l’électricité d’ici 2030 tout en favorisant un mix énergétique durable et résilient.