D’après le Fonds Monétaire International (FMI), les pays d’Afrique subsaharienne devront encore patienter avant de voir une stabilisation des prix pour contenir l’inflation. Les perspectives restent sombres pour la région, qui continue de subir une inflation à deux chiffres, aggravée par les perturbations des chaînes d’approvisionnement, l’inefficacité de certaines politiques monétaires et des contraintes structurelles persistantes.
Malgré les interventions gouvernementales et les ajustements des politiques monétaires, les efforts pour maîtriser l’inflation mettent du temps à porter leurs fruits. Le FMI suit de près l’évolution de la situation et recommande de renforcer les infrastructures économiques, d’améliorer l’accès aux ressources essentielles, et de promouvoir la stabilité macroéconomique pour ramener les hausses de prix à des niveaux contrôlés à moyen terme.
Cependant, le Togo se distingue par une tendance favorable : l’inflation y a nettement diminué pour atteindre près de 3 %, contrastant avec la hausse observée il y a quelque temps.
Le taux d’inflation a reculé de 5,3 % en 2023 à une estimation de 2,7 % pour l’année en cours. Cette amélioration est le résultat de plusieurs facteurs, notamment une meilleure offre locale de produits alimentaires et une baisse des pressions inflationnistes à l’échelle mondiale.
Le gouvernement togolais a également entrepris des réformes et investi dans des secteurs-clés pour soutenir cette tendance. En avril 2024, le taux d’inflation s’élevait à 4,1 %, en légère baisse par rapport à mars où il était de 4,4 %. Les autorités espèrent poursuivre sur cette lancée pour renforcer la stabilité économique et faciliter l’accès au financement pour les entreprises et les ménages.
Une délégation togolaise avec à sa tête le ministre de l’Économie et des Finances Essowè Barcola participe depuis le 21 octobre à Washington (États-Unis d’Amérique) aux Assemblées annuelles 2024 du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale.
L’événement réunit des décideurs politiques, des acteurs économiques, des représentants d’organisations internationales, de la société civile et du monde académique.
