En politique, la quête du pouvoir est cruciale, exigeant une démonstration de force lors des échéances électorales. Au Togo, L’Union pour la République (UNIR), parti au pouvoir, illustre parfaitement cette dynamique.
Créé en 2012 en succession au Rassemblement du peuple togolais (RPT), UNIR a enchaîné les succès électoraux depuis sa fondation. Tout commence avec les élections législatives de juillet 2013, où le parti a raflé 62 sièges sur 91.
En 2015, lors de l’élection présidentielle, le président du parti, Faure Gnassingbé, a été réélu avec plus de 58 % des voix. Les élections législatives de décembre 2018 ont également vu UNIR remporter 59 sièges sur 91. Aux municipales de 2019, le parti présidentiel a remporté une victoire significative avec 42 sièges sur 63. Cette victoire a octroyé aux élus locaux un mandat de six ans renouvelable deux fois, consolidant ainsi la position du parti au pouvoir.
Lors de l’élection présidentielle de 2020, le candidat d’UNIR, Faure Gnassingbé, a obtenu une victoire écrasante avec 70,78 % des voix. Et récemment, lors des législatives de 2024, UNIR a triomphé avec 108 sièges sur 113 possibles.
Les sièges restants sont distribués entre les partis de l’opposition comme suit : un pour l’ANC de Jean Pierre Fabre, deux pour ADDI, un pour la DMP et un siège pour FDR. Pour l’élection régionale, les tendances, probablement, seraient favorablement en faveur du parti présidentiel. Si cette victoire est confirmée par la cour constitutionnelle, UNIR sortira une fois de plus victorieux de ces joutes électorales.
Il convient de souligner que depuis douze ans, le parti a enchaîné des victoires, portant une vision de construction d’un Togo uni et prospère, axée sur l’amélioration des conditions de vie, la consolidation des libertés fondamentales, la primauté de l’État de droit et la promotion d’une bonne gouvernance.