Le président de la République, Faure Gnassingbé a pris part ce lundi 20 novembre à Berlin au 4e sommet G 20 Compact with Africa. Il a lors d’un panel consacré à l’approvisionnement en énergie et aux opportunités de commerce et d’investissement dans les marchés émergents africains, posé un diagnostic de la disponibilité des énergies sur le continent, notamment dans sa partie sub-saharienne.
Le chef de l’État a relevé les contraintes pour un accès équitable aux énergies durables, en insistant sur l’augmentation de la demande, la pression démographique et l’insuffisance d’infrastructures de production.
Dans son intervention, le chef de l’État est revenu sur la situation énergétique au Togo. Il a évoqué des contraintes relatives surtout à l’inégale répartition des ressources disponibles entre les zones urbaines et rurales.
« Dans les pays africains, nous avons un taux d’accès relativement élevé dans les zones urbaines par rapport aux zones rurales où le taux est très bas. Au Togo, nous sommes à 66 % d’accès à l’électricité en ville contre 27 % dans les zones rurales. Dans ces zones, c’est la biomasse qui est utilisée pour les besoins de la vie quotidienne, or, c’est une source de pollution du point de vue environnemental », a-t-il souligné.
Dans la foulée, Faure Gnassingbé a invité les pays africains notamment les États membres du G20-Compact with Africa à renforcer les capacités d’investissement du secteur public et à créer des opportunités pouvant servir de levier aux investissements privés.
Il a aussi appelé les partenaires allemands et multilatéraux à impliquer davantage le secteur privé dans le financement des projets énergétiques, à orienter beaucoup plus les investissements vers l’adaptation au changement climatique et à concrétiser les engagements pris pour une bonne transition énergétique, à l’exemple du G20 Compact with Africa.
« Nous devons nous préparer à nous adapter au changement climatique. Les Nations comme l’Allemagne et les avancées faites dans le cadre de l’initiative G20 Compact with Africa doivent guider la communauté internationale à passer des paroles aux actes. Nous devons passer à la vitesse supérieure », a lancé Faure Gnassingbé.