Un mois après la dénonciation des accords de coopération militaire entre la France et le Niger par la junte au pouvoir, la France a commencé à discuter avec les militaires nigériens du retrait de ses forces du pays sahélien.
« Il est normal d’en discuter dans la mesure où la coopération antiterroriste est interrompue » depuis le coup d’Etat du 26 juillet, a indiqué une source, citée par le journal Le Monde.
Depuis quelques jours à l’appel du Mouvement M62, coalition d’organisation de la société civile, des milliers de Nigériens ont observer un sit-in , pour exiger le départ des militaires français.
Le nombre de soldats concernés ni les modalités de ce départ n’ont été officiellement décidés, mais le principe est acquis. Actuellement, quelque 1 500 soldats français sont déployés dans le pays, sur trois bases. Certaines unités pourraient être redéployées dans la région, notamment au Tchad voisin, ou être directement rapatriées à Paris.
Les autorités françaises avaient toujours rejeté les demandes de retrait des effectifs français présents sur place en contestant la légitimité de la junte au pouvoir.
Le Premier ministre nommé par le régime militaire au Niger, Ali Mahamane Lamine Zeine, avait affirmé ce 04 septembre, que des échanges étaient en cours pour que les forces françaises basées dans le pays se retirent « rapidement ». Il a indiqué maintenir une coopération avec la France.