À l’approche de l’appel à manifester des 26, 27 et 28 juin prochain lancé par des activistes, blogueurs de la diaspora togolaise, les voix continuent de s’élever au Togo.
Après la prise de parole de 15 chefs traditionnels d’Adakpamé, quartier situé à l’est de Lomé, les jeunes de la localité ont à leur tour exprimé leur position. Réunis en collectif, ils rejettent toute forme de violence lors des manifestations politiques dans leur quartier et appellent à la paix.
Leur message est dévoilé lors d’une rencontre avec la presse le samedi 22 juin 2024.
« Pendant les manifestations, des individus viennent semer le chaos ici et s’en vont. Nous, jeunes de Bè-Adakpamé, en avons assez des violences, des coups, des bastonnades et des arrestations à chaque rassemblement politique. Nous avons trop souffert et ne voulons plus manifester », ont déclaré les jeunes.
Cette initiative vise à garantir l’ordre public et la sécurité des habitants du quartier.
Avant leur appel, le gouvernement togolais avait rappelé les lois encadrant les manifestations publiques pacifiques, avertissant que toute dérive serait sanctionnée.
Les forces de l’ordre et les autorités judiciaires ont été mobilisées pour faire respecter la loi, assurer la libre circulation des citoyens et le bon déroulement des activités économiques à travers le pays.