En Afrique, 270 personnes en majorité, les enfants, ont été victimes ces trois dernières années, de la traite transfrontalière. Elles ont été identifiées au Gabon, Bénin et Nigeria, certaines rapatriées et d’autres prises en charge. La traite des êtres humains est toujours d’actualité et n’épargne pas le Togo. Le gouvernement s’est engagé à combattre le fléau, en prenant des mesures en vue d’obtenir des avancées significatives.
– Sur le plan juridique
Le Togo a adhéré aux instruments internationaux et régionaux (africains), signé des accords avec d’autres pays, procédé au renforcement de son cadre juridique national en cohérence avec les instruments juridiques internationaux. Le gouvernement a engagé des poursuites contre les présumés auteurs.
Outre, le pays a procédé au renforcement du cadre institutionnel à travers la mise en place de dispositifs nationaux et communautaires de lutte. Il s’agit entre autres de la mise en place en octobre 2016, du Cadre national de concertation des acteurs de protection de l’enfant et en octobre 2016, du Comité national des droits de l’enfant (CNE).
-Sur le plan stratégique et programmatique
En 2019, le Togo a élaboré la politique du bien-être de l’enfant qui vise l’amélioration du système de protection de l’enfant à travers la conciliation du système formel et les valeurs socioculturelles. Déjà en 2018, le document de procédures opérationnelles standardisées d’identification, de référencement et de prise en charge intégrée des enfants vulnérables (SOPs) a été élaboré.