La communauté internationale observe ce 11 octobre, la journée de la jeune fille (JIF). Elle est une occasion pour les États de réitérer leur engagement dans le combat contre la double discrimination des filles liée à leur jeune âge et sexe. Instituée depuis 2011, l’Assemblée Générale des Nations Unies, saisit le cadre de la célébration pour attirer l’attention des gouvernants et des acteurs au développement, afin qu’ils offrent aux filles les moyens de se réaliser pleinement au même titre que les garçons.
Dans un message, la ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Adjovi Apédoh-Anakoma, invite les filles à avoir de l’ambition, à se référer aux services des conseillers d’orientations dans le choix des filières et à rechercher l’excellence tout le long de leurs cursus et dans toutes leurs entreprises.
Elle appelle les parents à éviter la discrimination dans l’éducation de leurs enfants et à promouvoir l’égalité des chances et d’opportunité entre les filles et les garçons.
Pour finir, la ministre de l’action sociale invite tous les acteurs, à s’engager davantage dans la réalisation du potentiel des filles, pour la défense de leurs droits, un avenir plus équitable, plus prospère et épris de paix.
Le Togo a pris d’importantes mesures en matière de l’épanouissement et de la promotion des filles à travers plusieurs programmes et projets. Entre autres :
-la réforme de 1975 qui a rendu l’éducation de base obligatoire et gratuite progressivement ;
-les mesures discriminatoires en faveur et des filles et des régions les plus défavorisées et, aujourd’hui, la suppression totale des frais de scolarité dans les établissements publics ainsi que des frais d’inscription aux divers examens scolaires et universitaires ;
-l’organisation des sessions de coaching-orientation des filles vers des séries industrielles ;
-la diversification des offres de formation professionnelle à travers la création de nouvelles filières et la multiplication des centres de formation sur l’ensemble du territoire ;
-la création des Instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD) dans les régions ;
-la formalisation de l’organisation des examens de fin de formation en vue de faire du Certificat de fin d’apprentissage (CFA), un diplôme d’État.
Malgré ces avancées, des défis restent à relever pour atteindre la parité surtout en termes de maintien et surtout du choix des filières pour les filles.
La Journée Internationale de la Fille 2023, sera marquée par une série d’activités sur tout le territoire national. Il s’agit entre autres, des séances de sensibilisation dans des établissements scolaires à Sokodé dans la région Centrale couplées d’octroi de prix à deux cent vingt 220 meilleures filles de toutes les classes du secondaire à l’exception des classes de fin de cycle. Des prix d’excellence seront décernés aux cinq meilleures filles au BEPC 2023 dans les cinq préfectures de la région centrale.