Qui pour succéder à Umaro Sissoco Embaló, actuel président en exercice de la CEDEAO ? Élu en juillet 2022, il arrive au terme de son mandat et difficile de trouver son remplaçant. Le Bissau-Guinéen a annoncé briguer un second mandat à la tête de l’institution sous régionale, avant d’y renoncer finalement. La nouvelle configuration de l’Assemblée nationale de son pays, est le motif de son revirement.
« Je suis dans un processus de cohabitation depuis les législatives du 4 juin. Cela va requérir toute mon attention », a déclaré Umaro Sissoco Embaló.
La désignation de son successeur vire donc un casse-tête. Selon les règles d’alternance de la CEDEAO, un président francophone devrait être choisi. Mais « aucun n’est disponible », assure Umaro Sissoco Embaló.
En effet, le Béninois Patrice Talon, le Togolais Faure Gnassingbé et le Nigérien Mohamed Bazoum lui ont clairement fait savoir qu’ils n’étaient pas intéressés par le poste. Il a donc proposé de déroger aux textes et soumis le nom du Nigérian Bola Tinubu. Ce dernier ne pourra non plus prendre les rênes de la CEDEAO. Investi le 29 mai dernier président du Nigéria, il n’a toujours pas formé son gouvernement.
Le prochain sommet de la CEDEAO est prévu pour le 9 juillet prochain. En attendant cette date, le président bissau-guinéen s’entretient régulièrement avec ses pairs, afin de trouver une solution. Il a échangé ces derniers temps avec Macky Sall avec qui, il entretient de très bonnes relations.