En marge de la 37ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, le Premier ministre Victoire Dogbé a pris part à une table ronde présidentielle axée sur la libération du potentiel des ressources écologiques de l’Afrique, afin de permettre au continent de relever le défi du changement climatique.
Il est estimé que les pays africains auront besoin de 250 milliards de dollars par an d’ici 2030 pour mettre en œuvre leurs plans de contributions déterminées au niveau national, contre les 29,5 milliards de dollars actuellement alloués annuellement. Pour combler ce déficit de financement, il est impératif de rechercher des modalités de financement novatrices qui valorisent les ressources écologiques des pays africains.
Tel était le principal enjeu de cette table ronde présidentielle, à laquelle ont participé des chefs d’État et de gouvernement, notamment le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé, représentant le Chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé. Ces discussions ont permis aux dirigeants de plaider en faveur de la mobilisation de ressources supplémentaires afin d’intensifier et d’approfondir la lutte contre les changements climatiques.
Les dirigeants ont convenu d’un plan stratégique de sensibilisation et de plaidoyer visant à soutenir cette initiative à l’échelle continentale et mondiale. Ce plan inclura l’adoption des conclusions par la Commission de l’Union africaine en tant que position africaine, en vue de leur présentation lors des principales réunions à venir telles que la COP29, l’Assemblée générale des Nations unies, ainsi que les réunions du G20 ou du G7. Cette initiative bénéficie du soutien du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD).