Les journalistes Loïc Lawson et Anani Sossou, ont recouvré leur liberté du moins provisoire, après plus de deux semaines passées en détention. Ils avaient été placés sous mandat de dépôt dans une affaire de vols supposé de 400 millions FCFA qui les oppose au ministre d’État, Kodzo Adedze.
Après leur libération, Loïc Lawson s’est confié à la chaîne de Télévision TV5 monde et raconte…
«Ce n’est pas facile de tenir dans cette cellule, dans cette chaleur et surtout avec ces maladies de peau, d’yeux, dans la gorge. Ce n’est pas du tout évident. Merci à tout le monde, merci infiniment à toute l’Afrique et au monde entier », a-t-il signifié.
Aujourd’hui, nous sommes sous contrôle judiciaire. Le juge nous a signifié clairement qu’on n’a plus le droit de quitter le territoire national sans son avis, son autorisation. Il a pris nos passeports en mains et aussi exigé que chaque premier lundi du mois, nous nous présentons chez lui pour lui dire qu’on n’a pas quitté le pays, a ajouté Loïc Lawson.
L’abandon total des charges
Les journalistes Loïc Lawson et Anani Sossou son inculpés d’atteinte à l’honneur et de diffusion de nouvelles fausses susceptibles de soulever la population.
«Ce que nous espérons et souhaitons, c’est l’abandon total des poursuites et je crois que c’est le bon sens. Et nous souhaiterions que les organisations nationales et internationales se mobilisent dans le dans ce sens afin que nous puissions faire notre travail librement», a déclaré Loïc Lawson.
Il faut souligner que la commission nationale des droits de l’homme a fait la médiation dans cette affaire. Dans un communiqué, elle rappelle aux protagonistes le caractère confidentiel de l’instruction préparatoire et les invite à faire preuve de réserve durant la suite de la procédure. La commission dit poursuivre sa mission jusqu’au dénouement définitif de la procédure dans le respect des droits de chacune partie.
