La suspension jusqu’à nouvel ordre de tous les supports de « Jeune Afrique » au Burkina Faso, passe mal chez les premiers responsables de ce groupe de média. Ils protestent et évoquent ‘’une nouvelle atteinte à la liberté de la presse’’.
Selon le groupe, cette décision dont les attendus, tels qu’ils figurent dans le communiqué gouvernemental, rappellent ceux utilisés à l’époque des partis uniques. Par conséquent, la décision contribue un peu plus à faire de la région et du Burkina Faso en particulier, une zone de non-information.
La direction et les rédactions de Jeune Afrique Media Group s’élèvent contre cette censure d’un autre âge, tout en souhaitant que ses auteurs puissent la reconsidérer. Elles indiquent que la décision des autorités burkinabè, est une atteinte de plus à la liberté d’information dans un pays, celui de Norbert Zongo, qui fut longtemps cité comme un pionnier en la matière.
La direction et les rédactions de Jeune Afrique n’entendent pas priver les burkinabè de leur droit à une information pluraliste, vérifiée et équilibrée.
Pour rappel, les autorités burkinabè ont décrété ce 25 septembre la suspension de tous les supports de « Jeune Afrique » à la suite de la publication d’articles faisant état de tensions et de divergences de vue au sein de l’armée.