Sept mois après le lancement officiel des travaux de protection côtière, par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, ils sont arrivés à leur fin. Les quatorze épis prévus et ceux à réhabiliter y compris la brise-lames et les rechargements de sable entre les casiers sont réalisés à 100 % avant le délai prévu. C’est le constat fait par le ministre en charge de l’environnement, Katari Foli-Bazi, lors d’une descente sur le terrain, le 12 mai dernier.
Les travaux d’enrochement et de protection de la portion Agbodrafo-Aného sont arrivés également à leur terme. Ces ouvrages sont réalisés dans le cadre du projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA ResIP), dans son volet de lutte contre l’érosion côtière.
La visite de terrain a pour objectif de faire le suivi de l’état d’avancement du projet Waca Resip.
« C’est avec satisfaction que nous avons constaté que l’entreprise INROS LACKNER a pratiquement terminé la pose des épis et le rechargement des casiers, notre visite sera suivie dans quelques mois de celle de la Banque Mondiale pour une dernière évaluation avant la réception officielle par le gouvernement togolais », a déclaré Katari Foli-Bazi,
« Les travaux ont consisté à réaliser 14 épis, dont 7 à Agbodrafo et 7 à Aného. Ces épis sont espacés de 350 m, rechargés de sable prélevé à 7 km de la côte. Leur rôle, c’est de stabiliser le trait de côte pour une durée de vie de 20 à 30 ans » a expliqué Christian Komla Esser, chef de mission de contrôle et surveillance de l’entreprise INROS LACKNER.
Outre la visite de ces gros ouvrages de lutte contre l’érosion côtière, le ministre a visité un jardin en plein cœur d’Aného, puis s’est rendu à Zowla pour apprécier deux blocs sanitaires construits par le projet au profit du lycée de Zowla.