Dans l’axe 2 de sa feuille de route gouvernementale, le Togo a priorisé la modernisation de l’agriculture. Entre 2020 et 2023, cette stratégie a conduit à une augmentation de 15 % de la production céréalière, 13 % pour les tubercules, et 31 % pour les légumineuses, tout en améliorant les rendements des cultures vivrières.
Ces progrès sont le fruit de l’aménagement et de la valorisation d’environ 35 000 hectares de terres agricoles (zones d’aménagement agricoles planifiés, ZAAP), l’acquisition de tracteurs, la mobilisation et la distribution d’engrais subventionnés couvrant l’intégralité des besoins annuels, ainsi que la distribution de kits d’irrigation à prix réduit. Par ailleurs, deux centres régionaux de mécanisation agricole sont en construction à Tchitchao et Tové, avec l’ambition d’en établir un par région.
Environ 25 milliards de FCFA ont été mobilisés au profit des producteurs et agrégateurs grâce à des mécanismes d’agriculture contractuelle, des subventions directes et des crédits bancaires. Le dialogue entre producteurs et transformateurs agricoles a été revitalisé grâce au Forum des agriculteurs du Togo (FoPAT), organisé dans toutes les régions avec l’implication directe du Chef de l’État, permettant ainsi de relever les défis et d’identifier des solutions locales.
Une Agence de Transformation Agricole (ATA) a été créée pour renforcer l’efficacité de l’implémentation des politiques et décisions. L’intégration de l’agriculture togolaise dans la chaîne de valeur de la transformation vise à promouvoir la consommation et la transformation locale des produits, augmentant ainsi les revenus des producteurs.
En cohérence avec son ambition de créer des emplois via les industries transformatrices, le gouvernement, en partenariat avec le secteur privé, a développé la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA). Actuellement, cette plateforme s’étend sur 410 hectares et accueille plus d’une vingtaine d’unités industrielles, avec un accent particulier sur l’agro-industrie et la logistique.
Depuis 2020, les investissements des entreprises en zone franche et sous le code des investissements s’élèvent à 346 milliards de FCFA, créant environ 5 500 emplois.
