Dans une lettre adressée à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), le Conseil Episcopal Justice et Paix a formulé une demande d’accréditation pour observer le déroulement des élections législatives et régionales.
Malheureusement, cette demande a été rejetée sous prétexte que l’Église catholique n’avait pas fourni de justification quant à la source de financement de sa mission d’observation.
Cette décision a suscité des regrets de la part de Mgr Benoit Alowonou, président de la Conférence des Évêques du Togo. Pour lui, il est du devoir des citoyens de contribuer à la transparence des élections dans leur pays.
“Ce n’est pas la première fois que nous sommes confrontés à ce motif de refus. Nous avons toujours expliqué que nos observateurs sont des bénévoles issus des sept diocèses du Togo. Nous n’avons pas besoin de financement externe, car nos paroissiens sont eux-mêmes des citoyens du pays. Malgré nos explications, nous n’avons pas pu justifier ce qui était jugé injustifiable, et nous avons été informés que notre demande ne pouvait être acceptée.”, a souligné Mgr Alowonou.
Cette situation soulève des interrogations sur les processus d’accréditation et de transparence entourant les élections, mettant en lumière la nécessité d’un dialogue continu entre les institutions électorales et les acteurs de la société civile, tels que l’Église catholique, pour garantir des élections libres et équitables.