Désignés en juillet 2024 par leurs pairs pour faciliter les discussions entre la CEDEAO et l’AES, le président togolais Faure Gnassingbé et son homologue sénégalais Diomaye Faye voient leur mission prolongée.
Lors de la 66e session ordinaire de la conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenue ce dimanche à Abuja, au Nigeria, leur mandat a été renouvelé pour une durée de six mois supplémentaires.
Les présidents Faye et Gnassingbé continueront ainsi à jouer un rôle clé de médiation dans la crise opposant la CEDEAO et l’AES.
L’un des points majeurs de cette rencontre a concerné la sortie annoncée du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO. Les dirigeants ont pris acte de la notification officielle de ces pays concernant leur décision de quitter l’organisation. En vertu des dispositions de l’article 91 du traité révisé, leur retrait prendra effet le 29 janvier 2025. Une période transitoire, s’étendant du 29 janvier au 26 juillet 2025, a été prévue afin de permettre un éventuel retour de ces pays dans l’organisation durant cette phase.
Outre ces questions, d’autres thématiques liées au développement, à la sécurité, à la démocratie et à l’intégration régionale ont été abordées au cours de cette réunion.