Les États veulent renforcer leur coopération dans la lutte contre le terrorisme nucléaire. Afin de les encourager à mettre en œuvre la convention internationale pour la répression des actes contre le fléau, ils ont réaffirmé leur engagement ce 14 juin à Lomé. C’est dans le cadre d’une conférence internationale tenue au siège du parlement togolais.
La rencontre a réuni en présentiel et en mode virtuel, des acteurs nationaux et internationaux, ainsi que des députés. Elle est présidée par Yawa Tsègan, présidente de l’Assemblée nationale. Dans son intervention, elle a souligné l’importance cruciale de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme nucléaire et a appelé à une action concertée pour garantir l’universalisation de la Convention et son application effective.
L’objectif à terme, est de renforcer la sécurité mondiale et à prévenir la prolifération d’actes de terrorisme nucléaire. Le système des nations Unies a témoigné lors de cette conférence, son engagement en faveur de la sécurité nucléaire et la lutte contre le terrorisme. Une initiative qu’il soutient de même que l’Union européenne.
« Les actes de terrorisme nucléaire constituent une menace pour la paix et sécurité internationale. L’adhésion universelle à la convention est donc essentielle pour faire face à cette menace », a indiqué Docteur Fatoumata Binta Diallo, Coordinatrice Résidente du système des nations unies au Togo.
La Présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tsègan, a exhorté à « la réflexion collective sur la sécurité nucléaire, qui doit déboucher sur une coopération et une coordination internationales agissantes ».
120 pays ont déjà ratifié la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire. Pour sa part, le Togo a adopté en juin 2020, une loi relative à l’utilisation sûre, sécurisée et pacifique du nucléaire.