Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a été arrêté ce mercredi aux environs de 12 heures par une faction de l’armée alors qu’il se trouvait dans son bureau au palais présidentiel à Bissau.
Cet événement survient trois jours seulement après la tenue de l’élection présidentielle dimanche dernier. Le chef de l’État sortant avait proclamé sa victoire dès le soir du scrutin, revendiquant 65 % des voix selon son propre décompte parallèle.
Plusieurs hauts responsables ont été arrêtés en même temps que le président, notamment le chef d’état-major général des armées ; le vice-chef d’état-major, ainsi que le ministre de l’Intérieur.
À l’heure actuelle, aucune communication officielle n’a été faite par les auteurs du coup de force, et la situation reste confuse dans la capitale.
La Guinée-Bissau, habituée aux interventions militaires depuis son indépendance en 1974, plonge une nouvelle fois dans l’incertitude politique.