Un dépotoir sauvage s’est installé dans le quartier Agbalepedo, créant une crise de santé publique et environnementale. Les résidents subissent quotidiennement les désagréments de ce dépotoir intermédiaire, qui empoisonne leur quotidien. Situé derrière la HAAC, ce site de décharge se trouve en pleine zone résidentielle.
Les habitants, désespérés, dénoncent une situation insupportable. « La situation de ce dépotoir est catastrophique. L’odeur envahit nos chambres, nous empêchant de dormir. Les mouches sont omniprésentes, même la nuit. Nous ne savons plus quoi faire », confie un habitant. La crainte d’une épidémie imminente amplifie leur détresse.
Une jeune femme s’indigne de l’inertie des autorités : « Cela fait deux ans que nous vivons ce calvaire. Malgré nos démarches auprès du maire Aboka, rien n’a changé. Il nous avait promis de s’occuper du problème, mais nous attendons toujours. »
Face à la pression croissante, la mairie a enfin réagi. Kossi Aboka, maire de la commune Golfe 5, reconnaît l’urgence de la situation. « Les ordures viennent principalement de Ségbé, un quartier éloigné. Des pré-collecteurs viennent déposer leurs déchets, polluant notre environnement. L’endroit n’est pas du tout vivable, des gens souffrent énormément. Les ordures sentent très mauvais et c’est une situation qui a fait du bruit dans la commune. Nous sommes en discussion avec les opérateurs pour trouver une solution durable », a-t-il déclaré.
La population est unanime sur une chose : le départ immédiat de ce dépotoir. Les débats sur la gestion des ordures dans la commune Golfe 5 sont plus intenses que jamais, et les autorités municipales doivent agir rapidement pour résoudre ce problème qui empoisonne la vie des riverains.
« Nous voulons qu’ils partent. Nous demandons qu’ils quittent. S’il peut trouver un endroit approprié pour faire ce travail, ce serait bon pour nous », crie la jeune femme.
Avec MTL
