Les préparatifs des élections municipales au Togo avancent, avec le lancement de la campagne électorale prévu du 1er au 15 juillet, selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Parallèlement, des tensions émergent. L’ Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), annonce une manifestation le 28 juin à Dapaong. Ces partis politiques protestent contre la validation jugée « injuste » de la liste de l’Union pour la République (UNIR) pour la circonscription de Tone 1.
Selon l’ADDI, la liste d’UNIR incluait des candidats inéligibles, notamment un chef de canton, un représentant de la CELI et un membre de la CNDH.
Suite à un recours déposé par l’ADDI, la chambre administrative de la Cour suprême avait initialement rejeté cette liste. Cependant, un nouvel arrêt du 18 juin a finalement validé la liste d’UNIR, suscitant l’étonnement d’Aimé Gogué, président de l’ADDI.
Face à cette controverse, le président de la Cour suprême, Abdoulaye Yaya, a réagi. Dans un communiqué, le président de la juridiction exhorte toutes les parties et partis compétiteurs ou pas dans le processus électoral, à observer vis-à-vis de sa juridiction une retenue citoyenne et responsable dans leurs réactions contestataires.
Abdoulaye yaya dit assurer à tous une prise en compte technique et impersonnelle de toutes les réclamations dans les délais légaux basés sur les motifs légitimes.
