Les compétences de l’Etat et celles des communes dans les domaines de santé et de l’hygiène publique, de l’éducation et de la formation professionnelle sont désormais définies par le gouvernement togolais.
En Conseil des ministres ce jeudi, l’exécutif a examiné deux projets de décret fixant les modalités d’exercice des compétences partagées entre l’Etat et les communes dans lesdits domaines.
Ces projets de décret visent à clarifier les compétences respectives de l’Etat et des communes. En effet, leur introduction intervient dans un contexte marqué par la volonté du gouvernement de responsabiliser progressivement les collectivités territoriales dans l’exercice de leurs compétences dévolues par les textes en vigueur, avec le souci majeur d’en faire des acteurs clés du développement.
Ainsi, le décret proposé dans le domaine de la santé et de l’hygiène publique indique notamment que l’Etat est responsable de la politique de la santé, de la réglementation et de la surveillance des établissements de santé, tandis que les communes ont notamment pour mission de mettre en place des actions de prévention et de promotion de santé et d’hygiène ainsi que d’œuvrer plus localement à l’accès à tous aux soins primaires.
Dans le domaine de l’éducation, l’Etat se charge de définir et suivre la mise en œuvre de la politique nationale d’éducation et apporte un appui technique à l’élaboration et à l’exécution des projets d’établissement scolaire, tandis que les communes ont entre autres pour mission d’identifier les lieux d’implantation des centres de formation professionnelle, établissements scolaires, etc.
L’adoption des deux textes permettra une plus grande implication des communes aux côtés de l’Etat en matière de santé, d’hygiène publique, d’éducation et de formation professionnelle.
Par ailleurs, indique le communiqué sanctionnant le Conseil des ministres, ces décrets, qui seront mis en œuvre de manière progressive, en tenant compte des capacités des collectivités territoriales, amélioreront également la complémentarité entre l’Etat et les acteurs locaux pour le bien-être des populations.