La loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA), permet aux pays d’Afrique subsaharienne, d’accroître leur accès au marché américain. Le mécanisme va s’achever en 2025, et les pays bénéficiaires, dont le Togo, milite pour une prorogation au-delà de la période initiale de 10 ans.
La ministre du commerce, Rose Kayi Mivédor a plaidé en ce sens lors du 20e forum sur le programme, tenu du 02 au 04 novembre à Johannesburg en Afrique du Sud. La rencontre a été sous le signe des partenariats pour une ‘’AGOA, résiliente, durable et inclusive’’. Elle a rassemblé les ministres du commerce des pays éligibles, les représentants de l’administration américaine, des opérateurs économiques et des acteurs de la société civile.
Il s’était agi de partager les expériences d’utilisation de cette loi de préférence commerciale, et de renforcer les liens économiques existants entre les USA et le continent. En outre, il était question de mettre l’accent sur la contribution de l’AGOA au déploiement de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
D’après les ministres, ‘’ l’accès au marché américain sous l’AGOA a contribué au développement des petites et moyennes entreprises (PME) notamment celles dirigées par des femmes et des jeunes dans les secteurs du textile et de l’agroalimentaire. Cette opportunité de marché a facilité l’attraction des investissements dans des programmes d’industrialisation, conduisant ainsi à la création de milliers d’emplois’’.
Ils ont appelé unanimement à une prorogation du mécanisme prévu pour s’achever en 2025. La partie américaine a indiqué que cette demande d’extension sera traitée minutieusement.