Au Togo, les autorités redoublent d’efforts pour assurer une surveillance épidémiologique rigoureuse après la confirmation de cas de choléra en août dernier dans le district sanitaire du Golfe, situé dans le Grand Lomé. Malgré ces efforts, quatre décès ont été enregistrés, comme l’a annoncé le ministère de la Santé le mercredi 2 octobre.
En réponse à cette situation, plusieurs mesures ont été mises en place ou renforcées à l’échelle nationale. Parmi ces actions, on retrouve l’intensification du mécanisme national d’alerte et de détection précoce, la gratuité des soins pour les personnes affectées, des actions de prévention et de contrôle au sein des communautés, ainsi que la désinfection des zones touchées. La distribution gratuite de chlore et les campagnes de sensibilisation des populations figurent également parmi les priorités.
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Tchin Darre, a une nouvelle fois exhorté la population à rester vigilante et à adopter des comportements préventifs essentiels : se laver les mains à l’eau et au savon ou à la cendre, notamment après être allé aux toilettes et avant de manger ; bien cuire les aliments et réchauffer les restes avant consommation ; protéger les aliments contre les insectes et la poussière ; laver soigneusement les fruits et légumes ; et désinfecter ou traiter l’eau de pluie, de citerne, des mares ou des étangs avant utilisation.
Pour rappel, le choléra est une maladie diarrhéique grave, transmise par voie oro-fécale à travers l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés. Elle se manifeste par une diarrhée aiguë, liquide et abondante, souvent accompagnée de vomissements ou de douleurs abdominales.