Le Togo a renforcé depuis plusieurs décennies son engagement dans la lutte contre les maladies tropicales négligées. En 2011, le pays a éliminé la transmission du ver de Guinée, éradiqué la filariose lymphatique en 2017 (1er pays en Afrique). De plus, le trypanosomiase humain africain ou maladie du sommeil, a été le premier pays africain également à avoir éliminé en 2020, avant d’arriver à bout du trachome en 2022.
Pour célébrer tous ces succès, le ministère en charge de la santé a organisé une cérémonie de reconnaissance en l’honneur de ses partenaires. Elle a été présidée par le ministre en charge de la santé et de l’hygiène publique. Il a saisi l’occasion pour saluer l’engagement de tous les acteurs impliqués, parmi lesquels l’OMS et l’ambassade des États-Unis d’Amérique au Togo, pour parvenir à ces réalisations.
« Nous sommes fiers de voir un pays qui est capable de s’engager à relever le défi. L’élimination en tant que problème de santé publique est un seuil, cela veut dire que ces maladies ne constituent plus un problème de santé publique, mais ne veut pas dire que ces maladies ont complètement disparu. On pourrait encore trouver quelques cas, mais c’est tellement rare. C’est pour cela qu’il faut poursuivre les efforts pour aller à l’élimination complète des maladies », a félicité la représentante résidente de l’OMS au Togo, Fatoumata Binta Tidiane Diallo.
L’OMS réaffirme une fois encore son engagement à travailler aux côtés de l’État togolais sur la surveillance et le suivi avec les communautés.
En rappel, rappel, les maladies tropicales négligées constituent un groupe diversifié de 20 affections qui sévissent principalement dans les zones tropicales, où elles touchent plus d’un milliard de personnes dans les communautés les plus pauvres. Elles sont dues à divers agents pathogènes notamment des virus, bactéries, parasites, champignons et toxines.
