Quelques heures après le coup d’État survenu dans la matinée de ce 30 août au Gabon, frontalier avec le Cameroun, le président Paul Biya, procède à un vaste remaniement au sein de son armée.
Selon un décret relayé par les médias d’État, des nouvelles nominations touchent les services centraux du ministère de la Défense, les écoles de formation, des bureaux de logistique, de transmission et d’informatique de l’armée de terre, de l’air et la marine nationale.
Les personnels officiers de l’armée camerounaise sont nommés aux postes dans les services de l’administration centrale du ministère de la Défense, notamment dans les structures placées sous l’autorité directe du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense.
Les autres nominations concernent les conseillers techniques, l’administration centrale du Secrétariat d’État à la Défense et l’Inspection générale de la gendarmerie nationale dont la direction est confiée à une femme.
Des nouveaux officiers de l’armée sont nommés à la tête des commandements et de formations spécialisées en l’occurrence au commandement des écoles et centres d’instruction de la gendarmerie nationale.
À l’état-major de l’armée de terre, le décret du président Biya apporte du sang neuf notamment à l’état-major central, directement rattaché au chef d’état-major.