Le député sénégalais Guy-Marius Sagna a été victime d’une agression dimanche 29 septembre dernier à Lomé. Cet incident, survenu au siège du parti politique Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), a également impliqué des journalistes togolais et des responsables politiques. Face à ces violences, la police nationale togolaise s’engage à traquer les instigateurs et à mener une enquête approfondie.
Selon la police, une procédure judiciaire est en cours afin de clarifier les circonstances de l’agression et d’identifier les auteurs pour qu’ils soient traduits en justice. Dans le cadre de cette enquête, les organisateurs de l’événement ainsi que toute personne concernée ou disposant d’informations sont appelés à collaborer pleinement, en fournissant des preuves et des éléments utiles. La Direction centrale de la police judiciaire a mis à disposition un numéro (91 61 11 11) pour toute personne souhaitant contribuer à l’enquête.
Dans son communiqué, la police déplore ces incidents regrettables qui se sont déroulés, lors d’une réunion où la sécurité était sous la responsabilité des organisateurs.
Le gouvernement togolais, par la voix de sa porte-parole Yawa Kouigan, a réagi quelques heures après l’incident. Elle a appelé à ne pas formuler d’accusations hâtives, mais plutôt à permettre à la justice togolaise de mener une enquête rigoureuse. Elle a également adressé ses vœux de prompt rétablissement aux personnes blessées.
De leur côté, des organisations de presse togolaises ont exprimé leur indignation face à l’agression subie par les journalistes, rappelant l’importance de garantir la sécurité des médias dans l’exercice de leur fonction. Elles appellent elles aussi à ce que toute la lumière soit faite sur les faits.