L’assemblée générale extraordinaire de l’Association des médiateurs des pays membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (AMP-UEMOA), s’est refermée ce 29 mars, après trois jours de travaux à Lomé. La rencontre est assortie d’un plan stratégique 2023-2027, visant à trouver des voies et moyens pour contrer les fléaux du terrorisme et de l’extrémisme violent dans l’espace communautaire. Elle a aussi adopté une déclaration dite de Lomé, où les médiateurs s’engagent afin que leurs institutions de médiation intensifient la sensibilisation des gouvernements et des populations à lutter contre ces différentes menaces à la paix et au développement.
Ces conclusions ont été présentées mercredi à la cheffe du gouvernement, Victoire Dogbé par une délégation de l’Association des médiateurs des pays membres de l’UEMOA conduite par sa présidente, Awa Nana-Daboya.
«Nous avons voulu à travers Mme le Premier ministre, remercier d’abord le président de la République togolaise pour l’hospitalité qu’il nous offre et les facilités, les accommodations qui ont permis la bonne tenue de nos travaux. Nous saluons surtout le leadership du Président Faure Gnassingbé qui s’engage résolument dans la résolution des conflits et crises qui agitent la sous-région. Nous avons trouvé à travers le Premier ministre, l’écoute qu’il fallait, nous lui avons demandé d’être notre interprète auprès du président de la République », a déclaré Kandji Demba, Médiateur de la République du Sénégal et trésorier de l’AMP-UEMOA.
En rappel, les travaux de l’AG ont été placés sous le thème ‘’État des lieux de la situation sécuritaire dans l’espace UEMOA : quelles approches pour les médiateurs “. Plusieurs recommandations y sont également formulées à l’endroit des Etats membres.