Depuis le 1er janvier 2023, le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) est passé de 35.000 à 52.000 FCFA au Togo. En vue d’évaluer les premiers mois d’application de cette augmentation, le ministre du travail, de la fonction publique et du dialogue social, Gilbert Bawara en tournée nationale, échange avec les partenaires sociaux.
Le ministre estime que le SMIG est une disposition obligatoire qui s’impose à l’ensemble des employeurs. En même temps, il faut être soucieux et attentif par rapport aux autres enjeux et aux intérêts poursuivis en commun, aussi bien le Gouvernement, les organisations professionnelles des travailleurs que les syndicats. Ces enjeux et objectifs, c’est de préserver le tissu économique, d’œuvrer au développement de l’activité économique, attirer davantage d’investissement avec pour finalité, la création d’emplois et, naturellement, le bien-être des populations, explique-t-il, en relevant que la mise en œuvre du SMIG ne doit pas générer des effets pervers ou indésirables.
« Nous ne souhaitons pas voir des unités économiques fermées ou des activités cessées. Nous ne souhaitons pas qu’il y ait ici et là, des difficultés à embaucher ou à maintenir des travailleurs, en raison de la situation que des entreprises peuvent éprouver, par suite de la revalorisation du SMIG », a déclaré Gilbert Bawara.
La revalorisation du SMIG ne signifie pas obligatoirement et inéluctablement la modification des grilles de rémunération dans les entreprises. Mais il faut passer par la révision et l’adaptation de la convention collective interprofessionnelle et les conventions collectives sectorielles, a-t-il ajouté.
Après cette tournée du ministre, les employeurs et les organisations des travailleurs vont se retrouver pour entamer la révision de la convention collective interprofessionnelle et ensuite entamer la révision de la grille salariale qui est annexée à cette convention.
