L’ arrestation d’un citoyen français, Steeve Rouyar, impliqué dans une manifestation visant à déstabiliser le Togo, a suscité un vif émoi dans l’opinion publique. Le silence de la France face à cet événement n’est pas anodin.
Il révèle une réalité persistante : l’ingérence étrangère dans les affaires internes des États africains. La participation active d’un étranger à des actions subversives va au-delà d’une simple infraction aux lois locales ; elle constitue une atteinte directe à la souveraineté du Togo, pays indépendant.
En s’engageant dans des manœuvres troublant l’ordre public, Steeve Rouyar met en évidence des stratégies visant à maintenir l’Afrique sous influence politique et idéologique, perpétuant un paternalisme occidental.De Lomé à Ouagadougou, les peuples africains aspirent à une seule chose : déterminer eux-mêmes leur destin.
Pourtant, certains acteurs extérieurs continuent d’exploiter les crises et les fragilités pour affaiblir les institutions nationales. Cette affaire rappelle que le néocolonialisme, sous des formes modernes, reste une menace.Le mutisme de Paris contraste avec la vigilance croissante en Afrique. Ce silence, loin d’être une simple retenue diplomatique, trahit une gêne face à une vérité : l’Afrique rejette désormais toute intrusion.
L’arrestation du 6 juin n’est pas un incident isolé, mais un avertissement. Elle souligne que des forces hostiles à l’émancipation africaine sont toujours actives. Face à elles, l’unité panafricaine est essentielle pour garantir une véritable indépendance.
Défendre la souveraineté du Togo, c’est défendre celle de toute l’Afrique. Chaque Africain est appelé à rester vigilant et solidaire pour que l’avenir du continent ne soit plus dicté de l’extérieur.