Comme au Togo, le Tchad a connu les premières élections sénatoriales de son histoire, le 25 février dernier. 124 candidats issus de 16 formations politiques y ont pris pour l’obtention des 46 sièges à pouvoir. Le scrutin a enregistré une participation quasi totale, avec 2 592 votants sur 2 594 inscrits, soit un taux de participation avoisinant 100 %.
Quarante-huit-heures après le vote, les résultats provisoires proclamés par l’Agence nationale de gestion des élections, ont donné grand vainqueur, le Mouvement Patriotique du Salut (MPS) le parti au pouvoir. Il remporte 45 des 46 sièges en jeu. L’opposition n’a obtenu qu’un seul siège.
Selon la législation tchadienne, le Sénat est composé de 69 membres, dont 46 sont élus au suffrage indirect par les conseillers locaux et provinciaux, tandis que 23 autres sont désignés par le président de la République.
Le Parlement bicaméral au Tchad, a été institué en 2020 par une réforme constitutionnelle, votée par l’Assemblée nationale. Une disposition confirmée par la nouvelle Constitution de décembre 2023.
