La course pour la succession du Tchadien Moussa Faki Mahamat à la tête de la Commission de l’Union africaine (UA) se poursuit. Après, près de huit années de service, il quittera son poste en février 2025, à la fin de son mandat.
En lice pour la présidence de l’institution, Le candidat Kényan Raila Odinga a rencontré jeudi 21 novembre 2024 à Lomé, le Président togolais Faure Gnassingbé, afin de solliciter l’appui du Togo pour sa candidature à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), l’un des principaux organes de l’instance continentale.
L’élection du président de l’institution continentale se déroulera par un vote secret, nécessitant une majorité des deux tiers des États, membres ayant le droit de vote. Le mandat, d’une durée de quatre ans, est renouvelable une fois. Pour ce scrutin, le poste de président de la Commission de l’Union Africaine est réservé à un représentant de l’Afrique de l’Est.
En tant que chef de l’exécutif de l’UA et représentant légal de l’organisation, le président de la Commission joue un rôle crucial dans l’orientation des grandes politiques du continent. Cela inclut la gestion des crises sécuritaires et l’avancement de l’intégration économique, notamment dans le cadre de la future zone de libre-échange africaine.
Autre sujet abordé lors des échanges entre Raila Odinga et Faure Gnassingbé, la situation politique et sécuritaire en Afrique ainsi que les défis de développement économique et social sur le continent.
« Nous avons abordé de nombreuses questions importantes concernant notre continent notamment les infrastructures, le commerce intra-africain, les transports, la facilitation des visas, le changement climatique et la culture. Nous pensons aussi qu’il est possible d’offrir des opportunités aux jeunes en particulier dans des domaines de l’intelligence artificielle et des TIC » a précisé Raila Odinga.
L’ancien Premier ministre du Kenya a félicité le Président de la République pour son leadership dans l’opérationnalisation du Marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA), un instrument d’intégration économique ainsi que pour son implication dans la consolidation de la paix et le renforcement de la stabilité sur contient.