Les Nations unies célébreront la Journée internationale des droits de l’homme le 10 décembre 2024, marquant le 76e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, un texte clé pour le droit international des droits humains. Cette journée coïncide également avec le 40e anniversaire de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (CAT).
Au Togo, le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT), en partenariat avec la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), organisera plusieurs activités sous le thème : « Unir et avancer ensemble contre la torture et les mauvais traitements au Togo. » Deux événements principaux marqueront cette célébration.
D’une part, une campagne digitale cible les jeunes, les incitant à se familiariser avec les 33 articles de la CAT. Les jeunes participants, âgés de 18 à 35 ans, ont jusqu’au 4 novembre pour soumettre leurs candidatures, et les trois publications les plus engageantes seront récompensées.
D’autre part, la « Nuit des droits de l’homme », qui se tiendra pour la neuvième fois, honorera les Organisations de la société civile (OSC) qui s’efforcent d’améliorer les conditions de détention dans les prisons et les lieux de garde à vue au Togo. Les OSC ont jusqu’au 29 novembre pour poser leur candidature.
Parmi les autres activités, le programme inclura une Foire des droits de l’homme et un match de football mixte rassemblant divers acteurs, qu’ils soient étatiques ou issus de la société civile. Ce programme complet a été dévoilé le 31 octobre dernier par le CACIT.
« Les traitements inhumains et dégradants constituent pour le CACIT un motif de mobilisation accrue. Ces questions sont essentielles pour nous, et c’est pourquoi elles sont au cœur de la célébration de la Journée internationale des droits de l’homme, afin de maintenir nos efforts pour améliorer les conditions de détention », a déclaré Ami AMEMASSOR, vice-présidente du CACIT.
À travers cette célébration, le CACIT et ses partenaires entendent renforcer la collaboration entre les acteurs œuvrant pour la protection des droits humains au Togo, particulièrement dans la lutte contre la torture et les mauvais traitements. Rappelons que le Togo a ratifié la Convention contre la torture le 18 novembre 1987, trois ans après son adoption le 10 décembre 1984.